Rencontres annuelles du Syndicat des Energies Renouvelables (SER) et de SYNTEC, avec Thinksmartgrids 25/11/2019

Quelques synthèses intéressant le commercial et l’international

Que TSG pourrait partager avec ses membres.

Coordination Française à l’international :

Jean-Louis Bal, Fédérateur export Energies Renouvelables après du Ministère de l’Europe et des Affaire Etrangères, Président du SER,

et Olivier Colas, Coordinateur du volet International du Comité Stratégique de Filière Industrie des nouveaux systèmes énergétiques, également Directeur du développement, Blue Solution, groupe Bolloré,

ont présenté des démarches d’appui au développement :

–        Création de Clubs Energies Renouvelables régionaux associant entreprises françaises, Services économiques des ambassades et entreprises locales. Trois sont créés : Moyen Orient, Indonésie, Afrique de l’Est. Le prochain sera Afrique de l’Ouest. La vocation est de fédérer et agir en amont des appels d’offres.

–        Proposition à venir d’une charte pour que les grands groupes français informent et consultent aussi largement que possible les PME lors des appels d’offres internationaux.

 

Outils financiers :

Sonia Lioret, de l’AFD,

rappelle que, à l’étranger, l’AFD finance des entités publiques tandis que PROPARCO finance le privé. PROPARCO peut également prendre des participations.

 

Karine Merere, Directrice générale de ADEME Investissement

ADEME Investissement :

–        Est une structure nouvellement crée : SAS dotée de 400 M€ de fonds publics.

–        Sa vocation est l’investissement dans des projets innovants de transition énergétique portés par des entreprises françaises, par exemple stockage, mobilité, agro-économie. Les projets doivent être rentables. Les projets peuvent être dans des pays développés. Les projets peuvent être le déploiement de démonstrateurs financés par l’ADEME.

–        Investit en minoritaire, pour des montants de 5 M€ à 40 M€, ce qui suppose des projets de l’ordre de 100 M€.

–        Est risk averse et n’intervient que si le « risque pays est contrôlé » = un partenaire du projet en assure la maitrise.

 

Charles-Henri Malecot, Directeur général STOA

STOA :

–        Est une S.A. filiale de la CdC et de l’AFD. Crée il y deux ans, avec un fonds de 600 M€.

–        Sa vocation est l’investissement minoritaire dans des projets d’infrastructures portés par des entreprises françaises, par exemple réseaux, transport, universités. Les projets doivent être rentables.

–        A pour zone d’action l’Afrique, l’Amérique Latine, l’Asie ; dans des pays où le secteur amont est sain (par exemple que la société d’électricité offtaker d’un projet de production ne soit pas au bord de la faillite), ce pour quoi de l’AFD et autres institutions pour assainir en amont le secteur.

–        Investit en minoritaire, pour des montants de 10 M€ mini à 50 M€ maxi, ce qui suppose des projets de l’ordre de 100 M€.

–        Pour atteindre la masse financière à financer, des projets peuvent être regroupés en plateformes (clusters).

–        Prévoit la mise en place de garanties de paiements publics (des pays étrangers), à l’instar du Miga de la Banque Mondiale.

 

Pierre Farineau, Adjoint au chef de bureau Financements directs (Energie), DG Trésor

Le Trésor peut faire des financements liés à la mise en œuvre par des entreprises françaises.

Les instruments sont :

–        Des financements à taux faibles.

–        Des garanties « filiales locale », lorsqu’une filiale locale est obligatoire.

–        le FASEPet le nouvellement crée FASEP Démonstrateur, qui sont des dons.

–        Les projets FASEP doivent porter sur des projets en millions d’Euros. Pour leur attribution, le Trésor est particulièrement sensible à l’appropriation locale, aux retombées pour les entreprises françaises, à la pérennité et réplicabilité.